Sommaire de "Foundation and Development of Robotic Art", parEduardo Kac, initialement publié dans Art Journal. Vol. 56No 3, (fall 1997). p. 60-67. Sommaire par Louise Ismert, Musée d'artcontemporain de Montréal.


Dans ce numéro du Art Journal consacré au dialogue entreart et technologie, Johanna Drucker, professeur associé d'histoirede l'art contemporain à Yale University, rappelle dans son «editor'sstatement», que le problème de la création artistiquedemeure le même quel que soit le médium : "that of havingsomething worth saying, bringing forth, making, or putting into the world.The age-old functions of art "to provide communication, experience,insight, or entertaining distraction" remain what they have alwaysbeen". Pour ce numéro, Johanna Drucker a réuni des artisteset des auteurs dont la réflexion, précise-t-elle, participeau dialogue entre art et technologie par un questionnement des nouveauxoutils en tant que source d'idées nouvelles, de nouvelles façonsde faire et de composer avec un monde en changement.

Parmi les articles, "Foundation and Development of Robotic Art",de Eduardo Kac, membre du comité éditorial de Leonardo, assistantprofesseur d'art et technologie à la School of the Art Instituteof Chicago, mérite d'être signalé ici.

Eduardo Kac y propose des repères historiques pour une analysedu développement de la robotique en art contemporain et identifietrois oeuvres des années soixante, comme oeuvre-genèse dela robotique en art. Ces trois oeuvres identifiées par Eduardo Kaccomme «[...] landmarks in the development of robotic art [...]»sont : Robot K-456, 1964 de Nam June Paik et Shuya Abe, qui pose le problèmedu contrôle à distance, de l'autonomie de mouvement et introduitl'interaction avec le public; Squat, 1966 de Tom Shannon, premièreoeuvre interactive, hybride organique et inorganique, qui soulèvela question des entités cybernétiques, et The Senster, 1969-1970de Edward Ihnatowicz, également une pièce interactive quiprésente le premier exemple de comportements personnalisésoù le robot réagit de lui-même à la présencehumaine et aux changements de situations.

Selon Eduardo Kac, le contrôle à distance, les entitéscybernétiques et les comportements autonomes sont les trois axesdu développement de l'histoire de la robotique en art. Kac soulignequ'en même temps que la robotique s'est développéeet affirmée comme forme d'expression artistique, dès lesannées soixante, la robotique a été intégréeà diverses formes de création comme la performance, l'installation,la danse et le théâtre. En conclusion, Eduardo Kac indiquele travail de quelques artistes qui proposent "[...] a complex andfascinating body of work in robotic art [...]".


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